mercredi 15 février 2012

Allégorie sur la toute puissance du hasard

Trois jeunes filles dénudées (nous sommes dans une allégorie, et dans les allégories du XVIIe siècle, les jeunes femmes sont en petite tenue) jouent au dés. La blague c'est de déterminer qui mourra en premier. Ça fait bien rire la mignonne assise à droite et qui vient de gagner. Mais bientôt ça va être... la tuile.

Le tableau est au Musée du Louvre; il est de Laurent la Hyre (vers 1630), il est intitulé les joueuses de dés ou la tuile et sera visible en 2013 après la réouverture des salles consacrées à la peintures française (Sully, 2e étage).

Le sujet est tiré d'un recueil de poèmes d'André Alciat publié en France en 1550, Emblemata.

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